RICHARD PRICE – FRÈRES DE SANG – Presses de la cité
Après avoir lu une anthologie autour de Nyarlathotep et de Lovecraft (et de Robert Bloch et de Lord Dunsany) sur laquelle je n’éprouve pas un grand besoin d’écrire, je me suis plongé, sur les conseils d’un ami cher, dans l’œuvre de Richard Price.
Je ne savais pas grand-chose de lui, si ce n’est qu’il est un scénariste apprécié, notamment par Spike Lee ou Martin Scorcese. Il a écrit une demi-douzaine d’épais polars souvent tragiques et toujours violents avec pour décor les bas-fonds new-yorkais : le Bronx ici.
Une famille italo-américaine des classes moyennes avec le père (Tommy) électricien macho et séducteur, la mère (Marie) femme au foyer mentalement perturbée, un fils (Stony) entre l’adolescence et l’âge adulte qui semble suivre les traces du père et un autre (Albert), plus jeune, anorexique et tyrannisé par la mère. On peut ajouter à ce portrait de famille le frère de Tommy, Chubby, pilier de bistrot et confident de Stony et son épouse, Phyllis, qui a renoncé à avoir des enfants après avoir étouffé accidentellement leur bébé. On ne sait ce qu’il y a d’autobiographique là-dedans, mais ça sent le vécu.
Les deux frères se retrouvent souvent chez Banian, un bistrot tenu par un Irlandais tétraplégique, pour se raconter leurs histoires de cul et leurs épouses respectives se voient pour se raconter leur triste condition de femmes trompées et humiliées.
On suit le fils aîné, Stony, dans ses premières amours avec des filles auxquelles il ne fait pas confiance comme dans son amitié avec un dénommé Butler, employé du commerce de lingerie fine familial. Il est censé s’inscrire à l’université, mais il préfère son travail au service pédiatrie d’un hôpital public où il peut s’occuper de gamins comme son petit frère. Il leur raconte des histoires, les aime et est aimé d’eux, ce qui l’incite à imaginer là son avenir contre les pressions familiales pour qu’il devienne électricien comme le père et comme son oncle, œuvrant dans une compagnie dont leur propre père a fondé le syndicat.
C’est donc l’histoire d’un tiraillement, d’un dilemme, d’une mise en tension entre sa volonté propre et ce qu’on aimerait qu’il devienne. Le Docteur Harris, un psy qui s’occupe de son jeune frère, lui conseille de suivre sa voie quand son père l’initie au métier lors d’un stage d’une quinzaine. Tout cela finit mal, et on le sentait venir, entre la beaufitude des deux frères et l’hystérie vindicative de leurs femmes, entre les injonctions contradictoires et le grand vide à peine meublé par le sexe et la télévision.
Ce livre n’est pas un polar et il est plus près des nouvelles d’un Raymond Carver ou des romans d’un Hubert Selby Jr. On se surprend à tourner les 400 pages avec jubilation tant tout cela est rempli de drôlerie et de bouffonnerie avec beaucoup de scène de sexe et des dialogues crus et truculents. Un style très imagé, cinématographique, et on sait pourquoi Price est aussi scénariste.
Dans toute cette misère affective et sociale décrite par l’auteur, on sent qu’il sauve tout ce qui peut l’être d’humanité et d’humour chez ses personnages, jamais réductibles à leurs côtés les plus sombres mais souvent mus par des élans fraternels. Ils sont prisonniers eux-mêmes de leurs conditionnements et ballottés dans des vies qu’ils n’ont pas choisi, faisant ce qu’ils peuvent sans la culture, sans les mots, sans les opportunités qui auraient pu les arracher à leur médiocrité. Cette chance que Stony n’a pu saisir, malgré ses dispositions, plombé par le poids des traditions familiales et du milieu oppressant.
À signaler que ce roman est son deuxième, écrit en 1976 mais paru bien plus tard. On pense à un William Boyle quand on lit Price, et on entend la poésie urbaine d’un Lou Reed. New York city !
DYLAN THOMAS – CE MONDE EST MON PARTAGE ET CELUI DU DÉMON – Points / Seuil
Où l’on reparle du génial poète gallois qui a laissé son prénom au plus illustre des rockers américains. Encore que celui-ci aurait dit que cela n’avait rien à voir avec lui mais qu’il s’agissait d’un vieil oncle nommé Dillon. On reconnaît bien là l’as de la mystification et du brouillage de piste. Mais passons…
On avait déjà parlé ici de son Portrait de l’artiste en jeune chien et on a droit maintenant à ses deux principaux recueils : 18 poèmes et 25 poèmes, plus, en supplément, un long poème au titre peu engageant : Ballade de l’amorce aux longues jambes. C’est là toutes ses œuvres de jeunesse et, comme un Rimbaud gallois, il n’écrira plus beaucoup après, se contentant de s’exhiber fin saoul dans des lectures de poèmes aux États-Unis pour des sommes plutôt rondelettes, en tout cas plus élevées que ne lui rapportaient ses poèmes. Il mourra à 39 ans d’une pneumonie dans un hôpital new-yorkais et l’angelot beau comme un dieu était devenu un obèse alcoolique vieilli prématurément. « Le sale type est-il mort ou vivant ? » dira son épouse Caitlin en entrant dans la chambre d’hôpital où il rend son dernier souffle. On peut rêver mieux comme épitaphe.
Plus qu’à Rimbaud, aux romantiques et aux surréalistes, Thomas fait penser à Mallarmé, à la recherche du mot ultime, à la manière des poètes symbolistes auxquels on pourrait le rattacher. Mais il est beaucoup plus que cela dans la modernité même de sa poésie où les sons et les rythmes sont plus importants que les vers et les mots. Une sorte de mélopée dissonante où n’est surtout pas privilégiée la rime et l’harmonie des phrases.
Le titre, Ce monde est mon partage et celui du démon, est tiré du poème Si j’étais dérangé par le frottis de l’amour et on trouve des fulgurances dans cette cascade de mots disharmonieux et syncopés. Qu’on ne s’y trompe pas, les poèmes de Thomas sont à la poésie ce que le Free jazz est à la musique.
Il va chercher son inspiration dans la mythologie et les thèmes bibliques, comme Dylan, mais il est aussi obsédé par la maternité et par la mort. Tétons, ventre, ver, crâne, sexe… Toute sa poésie tourne autour de la pourriture, de la chair, du corps et des sécrétions. C’est à la fois hermétique, confus et obscène, à l’opposé des poètes de la pléiade et des romantiques.
Le laid peut être beau, disait Baudelaire, et la poésie de Thomas qui semble mal fichue, insultante, tordue et dissonante, est foutrement belle. À déconseiller toutefois à celles et ceux qui ont de la poésie une image plus classique. L’anti Victor Hugo !
RICHARD PRICE – SOUVENEZ-VOUS DE MOI – Les Presses de la Cité
Encore un Richard Price, direz-vous ? Eh oui, quand on a la chance de découvrir un bon auteur de polar, on s’y tient, on s’y accroche. Il y a tellement de médiocres dans la partie, en France surtout.
Le Lower East Side, un quartier de New York au nord de Manhattan, juste avant le Bronx. D’un côté, des maisons rénovées pour bobos et, de l’autre, des blocs occupés par des pauvres dont pas mal de petits truands, de camés et de dealers. Il faut bien survivre.
L’intrigue est simple, mais ce qui donne l’intérêt au récit, ce sont les ramifications entre les personnages, principaux ou secondaires, la description précise du quartier et aussi les dialogues entre tout ce petit monde, la grande force de Price mais il n’en abuse pas.
La tournée des grands ducs, trois jeunes types en goguette : Eric Cash, chef de rang d’un bistrot pour touristes du quartier, Ike Marcus, un serveur d’occasion et son ami Steve Boulware, un étudiant. Cash a un bon boulot et ne rêve plus alors que les deux autres poursuivent leurs rêves de devenir scénaristes ou, pourquoi pas, acteurs ou cinéastes à Hollywood. Une agression comme il s’en passe des dizaines par jours dans la zone : tentative de vol et un coup de feu qui part accidentellement, Marcus est admis à l’hôpital où il mourra, Boulware, ivre-mort, est resté à terre et ne se souvient de rien et Cash a pris la fuite, s’est précipité dans une entrée d’immeuble et s’y est terré avant de rentrer chez lui.
Matthew « Matty » Clark et sa collègue Yolanda sont chargés de l’enquête, en lien avec le service « qualité de la vie », soit un faux-taxi où prennent place des policiers qui arpentent le quartier. Cash est interrogé et son témoignage est mis en question par des passants qui disent n’avoir vu que trois personnes et pas cinq, d’où des soupçons qui pèsent sur lui, d’autant qu’il n’a pas appelé les secours.
Clark mène l’enquête avec ses peu de moyens et des supérieurs qui minimisent les faits. Yolanda, sa collègue, a connu une enfance et une adolescence dans les quartiers pauvres et elle ne prend pas l’affaire à la légère. La guerre à la pauvreté est devenue une guerre aux pauvres, et la police n’est là que pour réprimer, pas pour comprendre et encore moins pour secourir.
Clark est talonné par le père de Marcus qui veut savoir ce qui est arrivé à son fils, en dépressif en rupture de ban avec sa famille. Il fait pression sur la police et mène sa propre enquête, jusqu’à donner une conférence de presse en parallèle. Boulware, dessoûlé, organise un enterrement public pour Ike qui se termine en carnaval façon Nouvelle-Orléans.
Les petits criminels, le jeune Tristan, un adolescent perturbé qui écrit des poèmes et Little Dap, le Noir qui lui a donné le flingue, suivent discrètement l’enquête à distance, heureux de voir qu’elle n’avance pas et continuant leurs petites affaires de deals et de vols à la tire.
L’intérêt de ce roman passionnant, c’est justement la progression de cette enquête et Price semble connaître les rouages de la machine policière comme s’il en était membre. On suit Clark, perturbé par les turpitudes de ses deux fils, dans les cuisines de l’enfer et on lit avec jubilation les minutes de ses interrogatoires. Un travail de fourmi, à la recherche de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours, ou d’un tel qui aurait vendu un flingue au copain d’un copain. Un travail de terrain qui nous fait justement arpenter chaque centimètre carré du quartier et, surtout, vivre la vie de chacun de ses habitants.
Les personnages ne sont jamais univoques ou stéréotypés et celui de Cash, par exemple, est troublant en jeune homme banal en apparence confronté à ses démons après cette affaire qui le dépasse. C’est finement vu côté psychologie avec une empathie toujours en veille. Tout le contraire d’un polareux qui verrait tout cela en surplomb et avec mépris. On sent bien que Price vient de là et qu’entre les justiciers à la Clint Eastwood et les poètes de la rue, il a choisi son camp.
« Richard Price a l’empathie et l’objectivité des grands artistes », a dit de lui Hubert Selby (c’est sur la quatrième de couverture), et on ne peut que se réjouir de ce que les grands esprits se rencontrent, même si la vision tragique et lyrique d’un Selby n’est pas celle, pragmatique et rigoureuse, de Price. Mais l’humanité est la même. Deux grands messieurs, perdus au milieu des pires dépravations.
JAMES LEE BURKE – SWAN PEAK – Rivages noir
On pourrait dresser la carte des États-Unis avec les auteurs de polars : Connelly et Ellroy à Los Angeles, Pronzini à San Francisco, Winslow à San Diego et à la frontière mexicaine, Johnson à Cheyenne (Wyoming), Pelecanos à Washington, Price et Boyd à New York, Lehane à Boston, Leonard à Detroit et bien sûr Burke à la Nouvelle-Orléans, son fief. Avant toute chose, chaque auteur choisit son territoire et s’y tient.
On retrouve avec plaisir Dave Robicheaux, sa femme Molly et son ami Clete Purcel, ancien du Vietnam devenu détective privé et homme à tout faire du shérif adjoint du district d’Iberia, David Robicheaux, que l’on imagine plus que sous les traits d’un Tommy Lee Jones depuis un certain film.
L ‘ouragan Katrina a fait ses ravages et la petite bande est partie se mettre au vert dans le Montana, dans la ferme d’un ami de Robicheaux. Au menu, en principe, pêche et montagne, mais c’est tout autre chose qui va se passer, on s’en doute.
C’est d’abord Clete qui a des ennuis avec la milice d’un riche propriétaire du coin pour avoir osé camper sur ses terres. Puis c’est le meurtre quasi-rituel de deux jeunes étudiants avant l’assassinat d’un couple de Californiens sur une aire d’autoroute. Entre temps, on suit les tribulations d’une ex-vedette du rodéo – Jimmy Dale – enfermé dans un pénitencier qui finit par agresser à l’arme blanche un surveillant sadique – Nix Troyce – sensible à ses charmes avant de s’évader. Le fugitif avait débuté sur scène avec l’épouse du propriétaire des terres – Jamie Sue Wellstone née Stapleton -, une ex-chanteuse country rangée des mandolines. Les riches propriétaires – Ridley et Leslie Wellstone – sont entourés de deux hommes de main (Lyle Hobbes et Quince Whitley) qui gardent leur ranch comme des cerbères. L’un d’eux était le sicaire d’un homme de la mafia mort dans un accident d’avion qui n’avait rien eu d’accidentel, et le mafioso avait broyé la main de Purcel dans une vie antérieure. Il se dit que l’un de ces truands aurait réchappé à l’accident. Bref, le puzzle prend forme et tout se tient.
À la demande du vieux shérif Higgins, Robicheaux prend l’affaire en main et enquête sur les meurtres qui impliquent la petite famille des riches propriétaires et de l’ex-star de la Country devenue Mrs Wellstone. Et tout se complique avec une intrigue aux petits oignons comme toujours chez Burke.
Impossible de résumer une histoire où personnages et faits nouveaux apparaissent à chaque chapitre. L’ex gardien de prison sorti de l’hôpital casse la gueule à un cerbère des propriétaires du ranch quand Clete Purcel – le vrai héro de ce roman – démolit l’autre cerbère avant de s’éprendre de l’ex-country girl puis d’une agente du FBI. Un éléphant dans un jeu de porcelaine, comme le décrit Robicheaux. S’en mêle un évangéliste marron qui fait la tournée de ses paroissiens dans un biplan et un homme masqué qui veut mettre le feu à Purcel avant d’en être empêché par l’ex-taulard toujours poursuivi par la haine de son ex-gardien ; une haine qu’essaye de tempérer une fille délurée – Candace Sweeney – qui l’a pris en affection.
Une histoire à base de sexe. Leslie Wellstone est bien le rescapé de l’accident qui s’est refait une vie. Il s’est servi d’un ancien complice au Texas, l’homme au masque – Harold Waxman -, pour assassiner les deux jeunes évangéliste et le couple qui menaçait de le dénoncer pour une affaire de films pornographiques.
Mais peu importe l’intrigue après tout, tant ce qui domine chez Burke est le mal, ou plutôt sa conception du mal. Robicheaux est un ancien alcoolique devenu catholique. Burke présente dans ses romans toute une série de criminels pervers, haineux et sadiques. Souvent des gamins pauvres mal poussés victimes de pédophilie et de pères incestueux. Burke ne leur cherche pas d’excuses et s’exprime plus en théologien qu’en sociologue ou en psychologue. Il croit en l’ontologie du mal, autant dire qu’il croit au diable, sans possibilité de rédemption pour des âmes maudites vouées à la destruction, la leur et celle des autres. On pourrait lui objecter que dans un pays on on achète des armes à feu aussi facilement qu’ici un paquet de chips, le mal a de quoi prospérer, mais ce n’est pas son sujet.
Il y a une phrase de Robicheaux, plus politique, qui dit que la lutte des classes ne s’exerce pas entre riches et pauvres, mais entre les pauvres et les plus pauvres qu’eux. Théologien, métaphysicien mais aussi fin politique. À méditer après les scores du R.N !
JEAN-LOUIS FOURNIER – POÈTE ET PAYSAN – Stock / Le livre de poche
Encore un livre trouvé dans la boîte. Fournier, producteur de télévision, ancien critique littéraire à L’Aurore, un mauvais point, et complice de Pierre Desproges dans ses œuvres, un bon point. C’est lui qui a produit la plupart de ses spectacles au Théâtre de la ville et l’hilarant Monsieur Cyclopède à la télé, chronique loufoque devant autant à Pierre Dac qu’à Blaise Pascal. « Écrivain et humoriste », comme il est présenté en quatrième de couverture avec ce fort aphorisme de Michel Audiard : « à la campagne, le jour on s’ennuie, la nuit on a peur ». Le ton est donné.
L’argument est mince : au début des années 1960, le narrateur, un jeune intellectuel, s’est fiancé avec la fille d’un fermier et, en gage d’amour, il se propose de reprendre la ferme familiale perdue au fin fond du Pas-De-Calais. Pour les familiers de la région, on reconnaît les lieux ; Hesdin, Saint-Pol-sur-Ternoise, Monchy… À la ferme, on fait de l’élevage de bovins et on cultive la betterave sucrière.
On imagine la suite. Le jeune godelureau cinéphile et fou de musique classique, est peu crédible en fermier, ou plutôt en ouvrier agricole devant manier la fourche toute la sainte journée. Il fait tout de travers, trace des sillons pas droits, conduit mal le tracteur et laisse parfois divaguer les vaches. Son futur beau-père le gourmande mais pas trop, voyant quand même en lui le futur époux de sa fille.
On a droit à une soixantaine de nouvelles de deux pages en moyenne avec, pour chacune d’elles, une scène cocasse, un brin de poésie et une chute plus ou moins drôle. C’est sympathique, touchant, et caustique avec une description de la campagne qui n’invite pas à y séjourner longtemps. Pour le peu qu’on en ait une vision un peu romantique des verts pâturages, des chemins pierreux et des animaux de la ferme façon Walt Disney, on déchante vite pour se rendre compte que c’est un monde de dureté et de labeur et, comme l’auteur l’écrit, il faut être né dans une ferme pour pouvoir en supporter toutes les contraintes, toutes les servitudes. Si la terre ne ment peut-être pas, comme faisait dire Emmanuel Berl au maréchal, ses vérités sont pénibles à entendre.
Finalement, le jeune homme sera un moment délaissé par sa belle et il quittera la ferme pour se réfugier chez sa mère. Il gagnera sa vie comme « script-boy » à la télé régionale avant de produire des journaux télévisés et des émissions. En route vers une petite gloriole. Sauf que sa promise lui reviendra, attirée par sa nouvelle situation, et qu’ils finiront par se marier, même si le mariage ne durera pas. On pense à ce fort aphorisme qu’on attribue à tort à Sacha Guitry : « ma femme et moi avons été heureux pendant 25 ans, et puis on s’est rencontrés ». Bien dans l’esprit d’un petit livre sympathique et amusant, pas indispensable, mais réjouissant et tendre. Pas aussi féroce que son ami Desproges, mais on retrouve parfois sa malice et son ironie. Poète et paysan, un oxymore ?
3 août 2024
J’aime l’atmosphère qu’il y a dans les romans de Burke. Merci pour la présentation de Price, un écrivain qu’il me tarde de découvrir. A mon tour je te propose de découvrir deux romans qui se passent l’un dans le milieu agricole : Le règne animal de JB del’Amo et Petite Sale de Louise Mey. Romans noirs dans tous les sens du terme.
Merci, Didier, pour ces introductions à des ouvrages que je ne connaissais pas.