En guise de devoirs de vacances, le commencement d’un livre sur les rapports entre rock et politique. Des protest-singers new-yorkais jusqu’aux groupes indés altermondialistes genre Dead Kennedys. Près de 50 ans de paroles rebelles. Un travail de chartreux.
C’est à 11 ans, l’âge bête, que j’eus mes premiers frissons avec une chanson. Hugues Aufray reprenait des chansons d’un dénommé Dylan sur des textes de Pierre Delanoë, parolier de Bécaud et ancien résistant devenu président de la Sacem. « Vous qui philosophez tout le temps …». C’était la La Ballade d’Attie Carroll, une vieille servante noire tuée à coups de cannes par son propriétaire, lequel fut acquitté par une justice inique. Il y avait aussi la descente vers l’enfer de la misère d’un certain Hollis Brown, sur des accords de guitare qu’on aurait dit sortis de la lyre d’un barde celte. Mon frère aîné avait acheté le 33 tours, appelé sobrement Hugues Aufray chante Dylan, sur les conseils d’un de ses copains qui militait déjà dans les comités Vietnam. Lui n’avait pas la tête très politique, et il se contentait d’apprécier les mélodies, considérant les paroles comme trop engagées. Il fallait entendre sectaires et misérabilistes, trop hostiles à une bourgeoisie qu’il s’était mis, en tant que futur ingénieur, à fréquenter via les fils de famille qu’il avait comme condisciples.
La même année, un groupe pop américain – les Byrds avec un Y – avaient adapté des déjà classiques folk. On pouvait maintenant entendre « Mr Tambourine Man » ou le « Turn Turn Turn » de Pete Seeger électrifiés par la grâce d’une Rickenbacker, celle-là même dont usait George Harrison avec les Beatles. Dylan lui-même s’était mis à la guitare électrique, et j’attendais que quelqu’un reprenne « Like A Rolling Stone » en version française, pour connaître à nouveau ce frissonnement qui venait du plus profond de l’âme (j’y croyais encore) et vous vrillait le cerveau comme pour une crise d’épilepsie.
Il n’y eut pas plus de « Like A Rolling Stone » que de « Ballad Of A Thin Man » en français, et je découvrais Donovan, le gentil troubadour, et ses chansons folk moins vindicatives que celles de Dylan, mais aussi mélancoliques et émouvantes. Je commençais à savoir un peu d’anglais et notre professeur nous traduisait des textes du baladin écossais. De même qu’il nous avait traduit le « Satisfaction » des Rolling Stones et le « My Generation » des Who, à la rentrée, pour bien nous prouver que ces textes n’étaient qu’un tissu d’inepties sur lesquels on aurait tort de s’attarder. Au contraire, moi et quelques camarades estimions que ces paroles avaient du chien, de la gueule, et qu’elles attaquaient de front le monde d’après-guerre des adultes, où se mêlaient autoritarisme, condescendance, paternalisme et consumérisme. « Hope I’ll die before I get old », bégayait le chanteur dans un accès de fureur. Mais mon impécuniosité m’empêchait d’acheter des brassées de disques et ma méconnaissance de l’anglais m’obligeait à me limiter encore aux yéyés.
Après Hugues Aufray, il y avait eu un drôle de type à l’accent britannique qui reprenait à son tour des chansons de Dylan et de ce qu’on appelait les protest-singers. Il s’appelait Greame Allwright, et son « Qui A Tué Davey More ? » me procurait le même frisson que les adaptations Aufray – Delanoë. On savait peu de chose de lui, si ce n’est qu’il venait des antipodes, habitait Saint-Étienne et s’habillait de surplus de l’armée yankee. Mais la guerre des chansons avait commencé en ce printemps 1966.
C’était une chanson de France Gall qui faisait la chronique des refrains se répondant les uns les autres avec acrimonie. Cela avait commencé avec Antoine et ses Problèmes qui épinglaient Hallyday dans un couplet des « Élucubrations ». L’idole des jeunes avait répliqué par un « Cheveux Longs et Idées Courtes » dont la mélodie était piquée au « Crucified Jesus » d’un beatnik anversois du nom de Ferré Grignard, que d’aucuns appelaient le Dylan belge. « Mieux vaut avoir les cheveux longs et les idées courtes que les cheveux courts et pas d’idées du tout », avait commenté avec ironie Antoine. Ronnie Bird s’en était mêlé avec son « Chante ! », une adaptation du « Can Only Give You Everything » de Them qui à son tour égratignait Antoine, accusé de se faire du fric avec la misère du monde mise en chansons. La guerre se termina à la fin de l’été en éclats de rire avec d’abord Édouard et son « N’aie Pas Peur Antoinette », avant Évariste et son « Calcul Intégral » : « ce que je pense d’Antoine et de Jacques Dutronc ça commence par C, ça finit par On ». L’un des tous premiers situationnistes mettait un point final à la polémique en renvoyant les adversaires dos à dos. « Situationniste », j’avais retenu ce mot qu’il avait prononcé dans une interview à L’Express, un hebdomadaire « sérieux » (autre chose que nos Salut Les Copains ou Formidable) auquel mon frère aîné s’était abonné, en même temps qu’au Monde. Il lui fallait bien un peu de répartie et un vernis culturel pour les dîners en ville. Mon frère aîné qui venait de s’acheter le petit livre rouge de Mao – ses pensées – nous abreuvait des aphorismes et apophtegmes du grand timonier et les doctes citations étaient entrecoupées d’éclats de rire sonores. Il conchiait les gauchistes et ces situationnistes qui «foutaient le bordel », selon son expression, dans les universités de Strasbourg ou de Louvain. Lui et ses camarades des grandes écoles avaient opté pour la sagesse, l’expérience et le réalisme économique. Foin d’aventurisme, tout au plus concédait-il un certain talent à Mendès- France ou à Rocard.
Les Kinks avaient largement contribué à la bande sonore de cet été-là avec « Sunny Afternoon », qui, à ce que j’avais lu, était une satire de la bourgeoisie insulaire se débattant avec des problèmes de riches. Ils venaient de sortir leur « Dead End Street » que passait en boucle Radio Caroline, et la chronique sociale faisait son entrée dans le répertoire pop. « What are we leaving for ? Two-rooms appartment at the second floor ». Sans maîtriser la langue de Disraëli, j’avais compris de quoi il s’agissait et les frissons m’avaient repris, sans qu’il ne soit question de traduction cette fois. Pas la peine.
C’était maintenant l’été de l’amour et mon quotidien régional s’était fendu d’un cliché en première page représentant des jeunes chevelus perchés dans un arbre, dans un parc de San Francisco. La légende faisait preuve d’une ironie mauvaise comme quoi si l’homme descendait du singe, certains avaient tendance à y remonter. Ici, on connaissait Scott Mc Kenzie ou les Flower Pot Men, mais on ignorait encore le Jefferson Airplane ou le Grateful Dead. Les uns avaient une chanteuse qui hurlait des slogans politiques sur des déluges d’électricité, les autres étaient connus pour jouer des nuits entières de longs instrumentaux déstructurés dans des parcs de San Francisco. Il y en avait d’autres qu’on brûlait de connaître et qu’on avait pu entendre à Monterey, mais le mouvement hippie venait de naître et on avait le temps. En fait, il brillait de ses derniers feux et la belle utopie pacifiste et libertaire serait bientôt ensevelie sous la neige. En tout cas, l’épisode nous prouvait que le rock et la politique pouvaient faire bon ménage, qu’ils étaient presque consubstantiels.
Jimi Hendrix et les Doors nous le démontraient avec encore plus de force. Un noir américain virtuose de la Fender Stratocaster qui rappelait tout à la fois Harlem, les émeutes de Watt et les Black Panthers contre un éphèbe vêtu de cuir noir, politicien érotique, qui mêlait dans des textes hallucinés des expériences mystiques et des brûlots contestataires. On savait depuis longtemps que le Vietnam était l’enfer de l’Amérique. Personne n’avait encore peint cet enfer comme ces deux-là, poètes maudits du rock, mauvaises consciences de l’Amérique WASP.
Puis vint Mai 68. Même dans l’institution privée où mes parents m’avaient collé, nos professeurs étaient presque tous en grève et, obligé nonobstant de faire acte de présence (mon père était Gaulliste et n’aurait pas toléré que je m’absente dans une louche solidarité avec la chienlit), je rejoignais clandestinement en fin d’après-midi des Assemblées générales d’un Comité d’action lycéen qui se réunissait dans un parc de la ville. Une agora pour adolescents boutonneux où j’hésitais encore à prendre la parole et à me mesurer à de jeunes orateurs déjà rodés aux périodes d’éloquence et aux effets de tribune. Du côté des adultes, une moitié était en grève illimitée quand l’autre tirait la gueule, à commencer par mon père. Mon frère (l’autre, dit le moyen) et moi, on était plutôt joyeux dans ce pays qui ressemblait de plus en plus à nos cours de récréation. Ferré parlait des Moody Blues, Leonard Cohen chantait les partisans et Michel Corringe nous incitait à prendre « La Route », un disque matraqué sur le Campus de Michel Lancelot.
Ferré chantait les anarchistes (« y’ en a pas un sur cent et pourtant ils existent »), et j’étais désireux d’en savoir un peu plus. À commencer par Proudhon et par le camarade Bakounine, chanté lui aussi par Ferré : « et si vraiment Dieu existait, il faudrait s’en débarrasser ». Un vers qui plaisait au séminariste que j’avais failli être. On aurait droit par la suite aux deux volumes de Amour anarchie, la bible holographe de toutes les graines d’ananars.
Avant la sortie du 1 + 1 de Godard qui faisait une large place aux répétitions de « Sympathy For The Devil », les Stones avaient sorti « Street Fightning Man », hommage inattendu de leur part aux combattants des rues d’une révolution mondiale échouée. Des gants noirs s’étaient élevés vers le ciel sur les podiums des J.O de Mexico et la répression s’était déchaînée. En Allemagne, Rudi Dustschke était laissé pour mort devant le siège du SDS après avoir essuyé les tirs d’un ouvrier fasciste. Le Mai 68 rampant commençait en Italie et les chars soviétiques mettaient fin au printemps de Prague.
À la radio, on entendait les « gauchistes à la mode », selon l’expression ironique d’une secrétaire d’Europe 1. Ferré, Caussimon, François Béranger, Henri Tachan et toute l’équipe de Saravah, Higelin, Pierre Barouh et Fontaine en tête. Serge Kerval adaptait Dylan à son tour, et les vieux frissons revenaient en écoutant ce qu’il avait fait de « I Want You ».
En Angleterre, le rock des freaks (Mick Farren, Edgar Broughton) s’affichait à Hyde Park et d’autres monstres – Zappa et Beefheart – raillaient avec férocité les «plastic people » de la société de consommation et du spectacle. Plastic People était aussi le nom d’un collectif de rockers tchécoslovaques. On découvrait le MC5 et les White Panthers de Detroit, menés par John Sinclair et les Yippies de Ed Sanders, Abbie Hoffman et Jerry Rubin qui se voulaient une réplique activiste et politisée des hippies à New York. La convention démocrate de l’été 1968 à Chicago avait fait grand bruit.
1969 fut la grande année où vont se mêler rock et politique. Si les susurrations libidineuses des Gainsbourg / Birkin choquaient la bourgeoisie française, que dire du Chicago Transit Authority, qui se disaient communistes sans ambages. Idem pour Country Joe Mc Donald, Roger Waters du Pink Floyd ou Robert Wyatt de Soft Machine. C’était le temps des festivals qui mariaient pop et jazz. Le temps de Rock & Folk, des Cahiers du cinéma et d’Actuel qui organisait le festival d’Amougies en plus d’éditer tout le catalogue free-jazz chez Byg. Pop music revolution, le catalogue CBS de cet été-là mettait en lumière Sly Stone et sa petite famille qui faisait rimer soul music avec politique. Sur les écrans, on pouvait voir Easy rider et découvrir Steppenwolf, le groupe de John Kay, un Allemand de l’est passé à l’ouest qui dépeignait avec lucidité une Amérique de cauchemar.
Bummer in the summer (dommages d’été), quelques jours après Woodstock la Manson Family trucidait dans les beaux quartiers de Los Angeles et terminait dans les atrocités l’ère hippie. Je troquais les Pilote de mon adolescence pour Hara Kiri hebdo que je devais cacher des profs à l’école. « Well it’s 1969 ok, another year with nothing to do », chantaient Iggy Pop et les Stooges. Pas très politiques, les gars. On pouvait clore la décennie pour en ouvrir une autre.
Les Beatles n’existaient plus et John Lennon était devenu un guerrier de la paix. Avec Yoko Ono et le Plastic Ono Band, il donnait des concerts pour la paix et organisait des « bed in » dans des hôtels de luxe ou des manifestations dans les rues de New York. Neil Young, lui, pleurait les 4 morts dans l’Ohio à la suite de la répression par la garde nationale d’un sit-in sur le campus de la Kent State University contre l’extension de la guerre du Vietnam au Cambodge. Neil Young deviendra l’une des grandes voix des combats écologistes, après un ralliement suspect derrière le clown Reagan.
1970 fut aussi l’année des festivals. Wight après Woodstock puis Amougies et la Côte d’Azur. À chaque fois, les gauchistes menaçaient d’enfoncer les barrières et les organisateurs finissaient par les laisser passer pour ne pas s’exposer à la honte de faire appel aux forces de l’ordre. Zappa triomphait avec 200 Motels, un film qui était une satire tardive du mouvement hippie et, en France, les femmes s’en mêlaient avec Brigitte Fontaine, Catherine Ribeiro ou Colette Magny qui chantait pour les ouvriers en grève de Penarroya. Les mouvements régionalistes, bretons et occitans, avaient aussi le vent en poupe, et la musique suivait. Les fêtes politiques se multipliaient, du premier Libération à Politique Hebdo, du PSU à Rouge en passant par Lutte Ouvrière.
Le Glam rock n’aura rien eu de très politique, ou alors il faut y inclure le nihilisme d’un Lou Reed, le transformer de Berlin. Sauf si on y incluait aussi la lente agonie du star system que décrivaient David Bowie ou Mott The Hoople. John Cale le dandy et Procol Harum restaient loin de ces choses. Il fallait tendre l’oreille vers l’Allemagne pour entendre le bruit de la subversion avec le Kraut-rock et ces communautés anarchisantes qui s’improvisaient groupes de rock et où il était plus qu’inconvenant de savoir jouer d’un instrument. Amon Düül, Can… L’Allemagne untergründ.
Je prenais ma première carte au PSU et, juste avant ma première fiche de paie, j’adhérais à la CGT avant de les quitter pour la CFDT, deux ans plus tard, à l’occasion des grèves de la Poste de l’automne 1974. On parlait de plus en plus d’écologie, d’autogestion, de féminisme et de tiers-mondisme. Patti Smith, une Louise Michel du rock, faisait trembler les murs du CBGB quand Actuel parlait du « rock du Watergate », tous les groupes rock new-yorkais (Blue Oÿster Cult, New York Dolls, Dictators) qui rythmaient bruyamment la chute de Nixon. Mais le rock n’était plus trop politique, et un certain désenchantement nihiliste s’emparait d’artistes engoncés dans la pompe et la grandiloquence. Le cirque pop donnait ses représentations aux quatre coins du monde. À la fête de Rouge en 1975, on pouvait voir Captain Beefheart, John Cale ou Doctor Feelgood. Je ne pouvais qu’adhérer à cette ligue des communistes, comme on disait dans la Yougoslavie de Tito.
Il faudra attendre Kevin Coyne pour ranimer la flamme et le mouvement punk avec ses versants anarcho-nihilistes et militants. Tout cela allait se diluer dans la New wave et le retour aux fondamentaux de l’industrie du disque, même si des groupes comme les Tubes renoueront avec l’esprit critique et la subversion.
Puis vinrent les années 1980, années du fric, de la dope et de la façade, du look. Quelques voix résistaient, dont celles d’Elvis Costello ou de Morrissey, mais l’heure était au Charity business et à MTV. Bob Geldof emmenait toutes les étoiles derrière lui pour des concerts pour l’Éthiopie, pour les fermiers américains, pour les boat-people ou pour les Restos du cœur. Avec l’esprit d’entreprise et le sens des affaires quand même. À côté de cela, les Clash se mobilisaient contre le racisme et jouaient au profit des mineurs grévistes agonisant sous le talon de fer de Thatcher. L’ultralibéralisme avait pris le dessus et les solidarités ouvrières étaient en capilotade. En France, la CFDT avait trahi et je prenais une carte à SUD PTT, le premier syndicat de Solidaires.
On en arrive aux années 1990 et au flambeau de l’altermondialisme que brandissent tour à tour Black Flag ou les Dead Kennedys. Chez nous, c’est le rock indé et la World music avec Manu Chao en tête de gondole. Il est des soirs où le Henry Rollins Band fait monter le grand Hubert Selby sur scène, mais il y a longtemps que la politique a divorcé du rock et ce n’est pas la Brit pop qui va nous démentir. Les utopies subversives n ‘ont plus cours et on identifie la politique aux technocrates ringards dont raffolent les écrans de l’info en continu.
Pourtant, des associations d’un nouveau genre (DAL, A.C, Droits devant) et un nouveau syndicalisme (SUD) ont vu le jour et 1995, année qui a vu l’émergence d’un puissant mouvement social, mais les hymnes rock n’ont pas suivi, sauf à considérer H.K ou Zebda comme des groupes de rock.
Si rock et politique ont pu faire bon ménage dès les premières protest-songs conçues sous le modèle indépassable du chanteur syndicaliste Woody Guthrie, et nonobstant le rôle politique intrinsèque des pionniers du rock’n’roll, les relations entre les deux univers n’ont cessé de se distendre et de se rapprocher.
Avec Dylan et le mouvement hippie, des convergences se feront jour et plus encore dans les grandes métropoles de l’est, entre Yippies, White Panthers ou Motherfuckers avec la gauche radicale et la new left. En France, il y aura synergie entre l’extrême-gauche et la chanson contestataire ou régionaliste, dans les années 1970. Puis viendront les tontons chanteurs et les supporters de Mitterrand.
Tout va s’estomper dans ces mêmes années, avec le rock décadent, ses paillettes et son narcissisme, même si le Punk viendra donner un salvateur coup de Doc Marten’s dans la fourmilière. Plus encore avec les années 1980, MTV, la Word music et le Charity business.
Il faudra attendre quelques groupes originaux dénués de plans de carrière pour renouer des liens distendus à travers le rock indépendant et l’altermondialisme, mais trop tard et trop peu.
On peut toujours, on peut encore rêver d’un rock subversif qui accompagnerait les mouvements sociaux et les projets politiques humanistes, en se gardant des risques de récupération. Pour l’instant, l’époque ne s’y prête pas, tant au plan musical que politique, mais un jour, qui sait ?
On peut encore rêver, tant qu’il y aura de la musique et des sons, tant qu’il y aura des utopies et des rêves. Tant que des artistes politisés s’acoquineront avec des politiciens et des syndicalistes un peu artistes, les pieds sur terre et la tête dans les nuages.
10 juillet 2022
Ca promet 😏
Ca promet 😏 Bravo !
L’apéritif est un vrai délice … vivement le plat principal.
Didier Delinotte n’a pas son pareil pour brosser le tableau d’une époque, quel que soit le domaine concerné: la politique,, la chanson, la littérature, le rock, etc. Il a le sens de la synthèse et de l’image. Chapeau !
Comme l’écrit le correspondant ci-dessus: on attend vivement le livre.
Une petite erreur cependant: l’auteur et interprète de « La route » est Michel Corringe (et non Comminges)