Les articles publiés sur ce blog depuis maintenant près de trois mois nous ont valu des dizaines de courriels, pas toujours bienveillants, parfois même injurieux. Nous en reproduisons ici quelques-uns, en espérant que leurs auteurs ne nous en voudront pas et qu’ils ne prendront pas ces copiés-collés pour un viol de leur correspondance. On s’est permis d’y ajouter parfois une réponse. D’autres courriels, heureusement plus encourageants, feront l’objet d’un florilège dans une prochaine issue de ce blog.
Dis-donc, le chroniqueur de passions, tu pourrais peut-être parler des groupes vraiment destroy dans ta rubrique soi-disant rock. Je sais pas moi, Van Halen (qui vient de mourir), Gun’n’Roses, Kiss ou Metallica. Ça c’est du rock, autre chose que Christophe et ses chansonnettes ou les rossignols de Little Richard.
Philippe « Salut les kids ! » Manrock.
Je note les quelques noms cités pour être bien sûr de ne jamais en parler.
Qu’est-ce que tu nous emmerdes avec ton Stade de Reims ! On n’est plus dans les années 50. Marre des vieilles gloires. Ils ont même pas été capables de se qualifier en Coupe Europa. Ah on est bien représentés ! Pourquoi se réfugier dans la nostalgie quand on peut voir des équipes aussi belles que l’O.M ou le PSG ? Merde, faut vivre avec son temps. D’accord en revanche pour les droits télé, ça devrait revenir à C News, la seule chaîne d’extrême-droite à s’intéresser au foot.
Pascal Pro.
Ah si le PSG pouvait s’appeler Racing Club de Paris ou Stade Français… Allez le Red Star !
Môssieu écrit des nouvelles. Franchement, ça casse pas trois pattes à un canard tes petites histoires sans intérêt où tu te mets en scène sans vergogne. Va plutôt lire les grands auteurs avant de te mêler d’écrire, les Despentes, Nothomb, Poujouly ou Pennac. Sans parler des Granger, Musso, Lévy… Ah les grands écrivains, c’est pas ce qui manque chez nous. Pas besoin d’aller chercher des auteurs américains que personne ne connaît pour faire son intéressant.
Bernard-François Piedeveaux-Bunuel.
Vous avez oublié Foenkinos, Dicker, Éric-Emmanuel Schmitt et Didier Van Cauwelaert.
Camarade ! C’est bien de parler de social dans ton blog, mais tu pourrais le faire de façon plus concrète et surtout plus optimiste en dégageant des perspectives de luttes et en précisant les différentes étapes menant à l’insurrection des masses et à la collectivisation des moyens de production, avec le dernier banquier pendu avec les tripes du dernier patron. Au lieu de ça, on a droit à des états d’âme de petit bourgeois. La révolution ne se fera pas avec des mollassons réformistes dans ton genre.
Arlette Itbi.
Pisse sister, pisse !
Quand on se mêle de parler cinéma, on ne le fait pas en amateur et on parle cadrages, lumière, plans fixes, plans-séquences, fondus-enchaînés… Sinon, on parle dans le vide et cela revient à valoriser une subjectivité de béotien incapable de rendre compte des qualités objectives d’une œuvre cinématographique. Parlez football ou rock’n’roll autant que vous voulez mais, de grâce, épargnez le cinéma ! Vous lui rendrez service.
Michel Béton.
Revue Négatif – émission Le Masque, La Plume et le Gel sur France Inter.
« J’me fous pas mal des critiques, ce sont des ratés sympathiques ». (Robert Charlebois – «Ordinaire »).
Ce qui me surprend toujours, c’est l’énergie des hargneux et des bilieux pour se faire entendre, le critique littéraire, qui craint un peu au passage, n’est pas mal dans le genre, et l’autre qui se prend pour les cahiers du cinéma …
Évidemment, ce sont de vrais – faux courriels pour rire. Je n’ai encore rien reçu de tel, heureusement. Mais ça pourrait être des vrais, on s’y laisserait prendre.